Maintenant que nous avons précisé le fonctionnement de la Coopérative d’Echanges NExT, nous pouvons donner quelques principes de la stratégie de développement qu’il est possible de mettre en oeuvre.
Une stratégie de développement basée sur le pouvoir de l’achat
Pour que la coopérative NExT se développe et réussisse à changer le système monétaire et financier international, il faut qu’à partir du premier million de coopérateur-fondateurs nécessaires à sa création, son nombre de coopérateurs augmente progressivement pour atteindre 10, 100 millions de coopérateurs, voire plusieurs milliards. C’est tout à fait possible. Google et Facebook en ont été capables, la coopérative NExT peut donc y arriver aussi .
Pour cela il faut s’appuyer sur le pouvoir de l’achat et par conséquent tirer profit, à notre avantage, des mécanismes marketing et commerciaux largement utilisés aujourd’hui.
Le nombre de coopérateurs-vendeurs augmentera si les entreprises sont incitées à proposer leur produits à travers la coopérative, et par conséquent si la coopérative comprend de nombreux coopérateurs-acheteurs susceptibles d’acheter leurs produits. Inversement, le nombre de coopérateurs-acheteurs augmentera si ceux-ci peuvent trouver à l’intérieur de la coopérative, avec de bonnes conditions d’achat, les produits qui les intéressent, et par conséquent si la coopérative comprend de nombreux coopérateurs-vendeurs. C’est un cercle vertueux.
Ainsi, le système est instable, pour ne pas dire viral, et cette instabilité est favorable au développement. En effet, plus la coopérative a du succès… plus elle aura de succès.
Utiliser à notre avantage les mécanismes marketing de la grande distribution
Il faut bien comprendre que pour une entreprise extérieure, la coopérative NExT, qu’on le veuille ou non, que cela nous plaise ou non, représente un fichier qualifié de clients. Le réseau de coopérateurs constitue ainsi une cible marketing facilement accessible dans laquelle elle pourra réaliser de nombreuses ventes. Les choses sont ainsi faites dans notre société de consommation. Il n’y pas de raison de ne pas profiter nous-mêmes de cet état de fait, au lieux de les laisser comme c’est le cas aujourd’hui aux grandes entreprises. Aussi, si le réseau de coopérateurs est important, une entreprise extérieure sera incitée à devenir elle-même coopératrice pour profiter de cet espace de vente. Et plus le réseau sera important, plus l’incitation sera forte. Elle pourrait même être encline, pour profiter de ces avantages marketing, à consentir des avantages aux coopérateurs, sous forme de bons d’achats ou de promotions, voire à la coopérative elle-même, sous forme d’apport en capital ou en garanties financières.
De plus, les échanges étant internes et réglés en comptes de compensation, une entreprise coopératrice sera certaine que les bons d’achats qu’elle consentira ne pourront être utilisés uniquement qu’à l’intérieur de la coopérative, et par conséquent lui revenir à un moment à un autre.
Ces pratiques sont celles qui ont fait et font encore le succès de la grande distribution. Il faut les utiliser au profit des coopérateurs.
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