NExT – la crise et après
Taux d’intérêt négatifs : le coeur de l’Assurance économique du projet NExT
Les différentes réalités cachées derrières les « taux d’intérêt négatifs »
L’assurance économique est financée par une prime d’assurance mensuelle s’élevant à 0,5 % des comptes de compensation créditeurs. Cela ressemble donc à un intérêt négatif sur les soldes des comptes « bancaires ». Mais ce n’est qu’une ressemblance trompeuse si on le compare aux véritables taux d’intérêts négatifs appliqués ça et là aujourd’hui sur certains placements. En effet, du fait de la confusion datant de la nuit des temps entre monnaie d’échange et monnaie de réserve, les taux négatifs actuels sont appliqués en même temps sur les valeurs d’échange et les valeurs de réserve. Ces taux négatifs font donc fondre l’épargne des individus et des entreprises, et ce n’est pas bon pour l’économie le plan technique, ni sur le plan moral.Une Monnaie Franche – fonction assurance économique – Projet CIEDESS NExT
Cette assurance économique est une taxe sur le capital
Or dans la coopérative d’échanges, nous n’avons que des comptes de compensation internes. L’homologue d’une “taxe sur le capital”, c’est de prélever une “prime d’assurance” mensuelle d’un certain pourcentage du solde des comptes, lorsqu’ils sont créditeurs. Dans ce cas, on comprends aisément qu’on assure bien le remboursement de la dette.La fonction bancaire – Projet CIEDESS – NExT
Une fonction bancaire un peu particulière quand-même
En définitive les comptes de compensation représentent les dettes et les créances à un instant donné que les coopérateurs ont avec la coopérative (c’est à dire l’assemblée des coopérateurs). Comme une banque classique, la coopérative vous accordera, en fonction de votre activité, des autorisations de découvert, qui par contre ne vous coûtera rien. Car dans ce système bancaire-là, l’argent de rapporte pas d’intérêt. Il ne sert qu’à fluidifier les échanges. C’est le commerce et la production qui apporte une rémunération, et non simplement la possession d’argent. Cet argent-là est d’ailleurs créé de manière décentralisée à chaque échange.Principe général du projet CIEDESS
Principes généraux du projet CIEDESS : résoudre la quadrature du cercle
Nous avons dit que l’objectif principal du projet CIEDESS est que chacun puissent vivre décemment de son travail sur cette planète, et que cela passe par un changement du système monétaire et financier international. Nous voulons donc changer les règles monétaires et financières internationales tout en respectant toutes les lois et réglementations nationales et internationales, sans quoi rien ne serait possible en pratique. Au contraire, il nous faut utiliser les réglementations et modes de fonctionnement nationaux et internationaux pour les retourner à notre profit.Mondialisation Coopérative – Pourquoi ce n’est pas local mais global
La mondialisation a commencé à l’âge du bronze
La mondialisation sauvage d’aujourd’hui produit des ravages économiques et sociaux dans de nombreux pays. Elle ne profite qu’à un petit nombre de pays et d’individus, en tout cas momentanément. Cependant, on ne peut pas arrêter la mondialisation, même suite à la crise sanitaire actuelle. Nous retournerions à l’âge de pierre, et personne ne le souhaite. Car la mondialisation a commencé à l’âge du bronze, elle s’est développée car elle a apporté un avantage à ceux qui l’ont adoptée. En effet, la découverte de procédés de fabrication d’objets en bronze, et plus généralement de la métallurgie, a profondément modifié les systèmes de production, et par suite l’organisation sociale de l’antiquité. Ceci est très bien expliqué dans une exposition du musée d’art et d’histoire de Langres.Pourquoi constituer un capital de 10 millions d’Euros ?
Une start-up coopérative de 10 million d’euros
Et là, il n’y pas de secret : il faut suivre le manuel du parfait innovateur. Il faut commencer par créer une société, et la doter d’une stratégie de développement et bien sûr constituer un capital lui permettant de financer le démarrage et de se développer. Dans notre cas, nous avons choisi de créer une société coopérative, et non “individuelle”, de telle manière que tous les utilisateurs “clients”, soient à la fois co-responsables, et co-bénéficiaires de son développement. Concernant le capital de départ, il n’a pas changé depuis la fin des années 90. L’article de j’ai publié dans Le Monde, le 29 septembre 1998 dans la rubrique “les enjeux” s’intitulait “50 millions de Francs pour changer le monde”. Cela correspond à environ 10 millions d’Euros aujourd’hui.Nos convictions – Une charte pour la Coopérative d’Echanges
Nos convictions
Nous sommes convaincus que l’argent que nous avons dans nos poches est un bien commun, parce qu’il est l’expression et résulte de la confiance dans les autres. Et cette confiance constitue le minimum de lien social sur lequel nous pouvons bâtir le désir de bien vivre ensemble. L’argent-réserve-de-valeur est rare, mais l’argent-valeur-d-échange est abondant car on le crée en tant que de besoin à chaque échange. Le moteur de notre économie et par conséquent de notre épanouissement individuel et collectif, ce sont les besoins et les compétences pour les satisfaire. Si nous avons des besoins et des compétences, alors nous pouvons créer l’argent nécessaire à favoriser leur rencontre. La confiance dans l’avenir, est uniquement liée à la pérennité des besoins et des compétences.Nous devons nous convaincre que le marché, c’est nous.